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Adeline Fouquet, l’accueil sans les jeunes

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Vous pensiez peut-être que le mercato était un terme propre au football ? Eh bien, cet été il s’applique aussi au service jeunesse de la CCVI, avec cependant quelques millions d’euros en moins, un animateur gagnant comme chacun sait seulement 25 000€ nets par mois.

Après les départs de Thomas Grenêche le 31 juillet et Benjamin Jardet le 22 août (voir précédents articles), c’est Adeline Fouquet qui fermera pour la dernière fois la porte de son accueil jeunes le vendredi 28 août. Contrairement à ses deux ex-collègues, elle ne fait pas ses cartons pour une nouvelle destination géographique. D’ailleurs, elle ne change même pas d’employeur. Au 1er septembre, elle entrera en fonction en tant qu’agent d’accueil du tout nouvel hôtel communautaire implanté à Sorigny. Six ans jour pour jour après son arrivée dans la collectivité, Adeline entame une nouvelle carrière dans la filière administrative, à un poste qui semble taillé à la juste mesure de ses compétences.

D’abord animatrice à l’accueil jeunes de Truyes de 2009 à 2013, elle était depuis en poste à Esvres. Parmi les principaux projets qu’elle a menés, on retiendra les soirées Glam’ qui rassemblaient les élèves de 4e et 3e des quatre collèges de la CCVI, la mise en page des ouvrages « La popote des ados » et « Il était une première fois » et un projet sur l’éducation à l’alimentation. Devenue maman d’un petit garçon il y a un peu plus d’un an, elle avait depuis longtemps développé un fort instinct maternel auprès de ses collègues pour qui elle représente unanimement un modèle d’efficacité et de rigueur. A ce titre, elle avait en charge une grande partie des formalités administratives propres au fonctionnement du service, pour lesquelles elle ne s’embarrassait jamais de formes superflues pour rappeler à l’ordre ses homologues à l’organisation moins draconienne. Se fier aux apparences de sa fine silhouette et de son charmant sourire serait hautement trompeur quand on connait à la fois la force de caractère et la main de fer de cette future ex-animatrice. Ce qui semble d’ailleurs illustrer de la façon la plus frappante une facette représentative de sa personnalité serait peut-être sa voix. Tantôt d’une douceur à vous endormir un bébé affamé, celle-ci peut aussi muer subitement vers des sonorités d’une force brute à vous mettre au pas un troupeau de buffles en rûte. Cela en fait une réelle qualité dans l’animation jeunesse. Adeline, c’est ça. Des émotions variées largement perceptibles et authentiques.

Dès le 1er septembre, elle prendra place à un poste de travail aussi neuf qu’elle est novice en matière de secrétariat. Un bel exemple de reconversion dans lequel elle ne tardera pas à montrer qu’elle n’a pas été choisie par hasard.

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