Débat-collège: le vendredi, tout est permis!

Pour leur 3ème et dernier jour de présence pendant cette semaine au collège Alcuin de Cormery, Adeline et Rémi, animateurs jeunesse à la CCVI, ont achevé leur intervention par un débat sur la place des élèves dans le fonctionnement du collège. Après avoir recueilli leurs remarques, questions, critiques ou suggestions mardi et jeudi et les avoir affichés par écrit sur des panneaux signés de leurs auteurs, ils ont permis aux collégiens le désirant de discuter et d’échanger leurs avis à haute voix dans une salle mise à disposition. Entre réserve et utopie, entre envie et réalité, les échanges ont dû trouver leur juste milieu afin d’être constructifs. Le règlement intérieur, texte de référence de chaque établissement, ne fera jamais l’unanimité. Voilà pourquoi chacun est invité à soulever un point qu’il aimerait voir modifier, à expliquer ce choix et à réfléchir sur la possibilité d’une telle règle. Les heures d’études et leur fonctionnement, par exemple, ne conviennent pas à l’ensemble des élèves qui souhaiteraient une plus grande liberté durant ces temps hors des heures de cours. Ils aimeraient que leur avis sur cette question soit pris en compte. Quelques-uns ont bien compris que les heures de vie de classe servaient faire remonter ce genre de demandes. Malheureusement, d’autres ne cernent pas bien le rôle des délégués en-dehors des conseils de classe. Entre autres thèmes abordés, on citera le foyer socio-éducatif et les « clubs » du midi, l’élaboration du règlement intérieur à laquelle les élèves aimeraient participer, ou du moins obtenir des explications sur certains articles. Ils se disent peu concertés et sont persuadés que leur voix ne sert à rien. D’une façon générale, ils ignorent totalement la conception du règlement ainsi que la répartition des pouvoirs et compétences des personnels qui les entourent. Beaucoup comprennent en discutant que telle ou telle chose est impossible à mettre en place. Le débat aura fait émerger des questions autour du statut d’élève et des droits et devoirs qui en découlent, mais également autour des quelques espaces d’expression dont ils disposent et qu’ils n’utilisent pas ou peu. Face à cela, les animateurs ne sont pas là pour proposer des réponses mais pour favoriser l’émergence de questions et du sentiment de chacun en recentrant et modérant le débat. Le contenu des paroles entendues cette semaine et le fruit des différentes discussions sera remis sous forme de synthèse au chef d’Etablissement.